Nouvelles réglementations de la route

Comme souvent, le 1er Juillet est la date d’entrée en vigueur de nouvelles mesures.

Voici donc ce qui a réellement changé à compter du 1er juillet en ce qui concerne les règles de conduite :

La vignette Crit’air est devenue obligatoire

 Cette vignette, jusqu’à présent facultative est désormais obligatoire dans les zones à circulation restreinte (ZCR) sous peine d’une amende de 68€. Commandable sur le site du gouvernement, la vignette ne coûte que 4,18€. De plus, les véhicules possédant la vignette Crit’air n°5 ne peuvent plus circuler en semaine entre huit heures et vingt heures. Ils sont également interdits de circulation pendant les périodes de pic de pollution.

Entrée en vigueur du nouveau format des plaques d’immatriculation pour les deux roues

 Les deux roues, les trois roues ainsi que les quads doivent désormais être équipés d’une plaque d’immatriculation du même format (210×130 mm). Tous les véhicules neufs ou d’occasions possédant une nouvelle immatriculation depuis 2015 suivent déjà cette obligation. Une amende de 135 euros attend les motards qui ne respecteront pas cette nouvelle obligation.

Méfiez-vous des fausses informations

Suite à une avalanche de fausses informations sur les réseaux sociaux peu avant le 1er juillet, la Sécurité routière a dû démentir officiellement certaines d’entre elles dans un communiqué du 2 juillet.

Ainsi, il est toujours permis de manger et se maquiller dans la voiture et même d’écouter de la musique, tant que ces activités ne gênent pas la conduite. Dans le cas contraire, un comportement dangereux peut être sanctionné. Chercher dans la boîte à gants n’est pas non plus interdit… si vous êtes à l’arrêt.

Il est toutefois toujours interdit de fumer en conduisant si vous avez un enfant comme passager et de téléphoner au volant.

Nous restons à votre disposition pour tous renseignements complémentaires. N’hésitez pas à transmettre ces informations.

Frédéric C.

La cyberattaque – 57% des entreprises victimes d’une cyberattaque en 2016

57% des entreprises victimes d’une cyberattaque en 2016 

À l’heure actuelle, la cybercriminalité prend de plus en plus d’ampleur. Dans les entreprises, elle fait beaucoup de victimes. Certaines sociétés n’ont pas les moyens de mettre en place une stratégie de défense contre la cyberattaque. Pourtant, cette dernière peut avoir des effets désastreux.

 

La cyberattaque peut causer une perte financière importante :

Le nombre de plaintes de fraudes cybercriminelles a augmenté de manière fulgurante au cours de l’année 2016.

Si seulement 32% des entreprises ont déclaré avoir été victimes d’une cyberattaque durant l’année 2015, cela a grimpé jusqu’à 57% en 2016.

La cybercriminalité la plus répandue reste le ransomware (« rançongiciel »), qui a touché 22% des entreprises sondées l’année dernière.

Pour mémoire le « rançongiciel ou ransonware » est un logiciel informatique malveillant, prenant en otage les données. Le ransomware chiffre et bloque les fichiers contenus sur votre ordinateur et demande une rançon en échange d’une clé permettant de les déchiffrer.

80% des entreprises subissent des tentatives de fraudes. Certaines d’entre elles ont su les déjouer tandis que pour d’autres, cela n’a pas été le cas.

C’est un chiffre préoccupant, surtout quand on sait que 20% des entreprises interrogées n’ont pas réussi à déjouer toutes les tentatives, et que les pertes occasionnées peuvent considérablement affecter leur trésorerie et leur rentabilité.

En effet, 10% des sociétés attaquées l’an passé ont subi une perte supérieure à 100 000 euros.

Des risques grandissants pour les entreprises :

cyberattaque

Bien que les entreprises mesurent parfaitement l’étendue de leur vulnérabilité face à cette menace grandissante, cela n’empêche pas que la situation pourrait se dégrader encore plus au cours de cette année 2017 car les moyens pour contrer les cyberattaques ne sont pas encore mis au point.

L’étude montre que seules 22% des entreprises ont réalisé une cartographie des risques, pourtant essentielle.

Or la gestion des risques, notamment dans les PME, est prioritaire si l’on veut anticiper et prévenir les risques plutôt que subir les dommages et les conséquences parfois désastreuses pour la pérennité de l’entreprise.

Le cabinet AIC Giovannetti met à votre disposition des solutions assurantielles adaptées pour prévenir ces nouveaux risques.

N’hésitez pas à nous solliciter !

                                                                                                                           Frédéric C.

La responsabilité civile personnelle du dirigeant, atout majeur d’un chef d’entreprise

Chaque jour, plus de 10 chefs d’entreprises sont placés en garde à vue et 50000 poursuites personnelles sont recensées à leur encontre chaque année.

L’assurance en responsabilité civile personnelle du dirigeant a pour fonction d’épauler ce dernier et de l’indemniser lorsqu’il est mis en cause pour une faute – réelle ou supposée – commise dans l’exercice de ses fonctions.

Nul ne peut le contester : le dirigeant d’entreprise occupe, par nature, une fonction particulièrement exposée. Dans le cadre de ses relations quotidiennes avec ses salariés, ses actionnaires, ses clients ou d’autres entreprises, des conflits complexes et multiples peuvent éclater à tout moment et se terminer devant les tribunaux. Or, il arrive que la responsabilité civile professionnelle mise en jeu ne soit pas celle de l’entreprise, mais bien celle de son dirigeant à titre personnel, même lorsque ce dernier n’a fait qu’agir dans l’exercice de ses fonctions.

Dans une telle situation, l’assurance classique en responsabilité civile professionnelle ne suffira pas et il est vivement conseillé de souscrire en supplément une assurance « responsabilité civile personnelle de dirigeant ».

De quoi s’agit-il, et quels sont ses avantages ?

« La responsabilité civile des dirigeants et mandataires sociaux est un moyen de préserver le patrimoine privé des dirigeants qui sont responsables sur leurs biens personnels »

Il s’agit de garantir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile des dirigeants du fait de fautes commises dans l’exercice de leurs fonctions (infraction aux lois et aux règlements, violation de statuts ou faute de gestions…)

La formule en « responsabilité civile personnelle de dirigeant » s’adresse en priorité aux « mandataires sociaux » de certains types d’entreprises, comme les SARL, SA, SAS mais également aux TPE dont le chiffre d’affaires peut être inférieur à 500.000€, à l’exclusion des professions libérales et des entreprises individuelles.

Cela inclut non seulement le directeur général mais aussi par exemple les différents membres d’un directoire, d’un conseil d’administration ou d’un conseil de surveillance. Même un cadre salarié de l’entreprise peut être éligible à une assurance en responsabilité civile personnelle s’il reçoit de la part de sa direction, par exemple, une délégation de pouvoir sur une filiale et devient ainsi un dirigeant « de fait ».

Quelles fautes du dirigeant sont couvertes ?

L’assurance en responsabilité civile personnelle du dirigeant a pour fonction de l’épauler et de l’indemniser lorsqu’il est mis en cause pour une faute – réelle ou supposée – commise dans l’exercice de ses fonctions. La faute en question peut avoir une nature variable, ce qui inclut :

  • Le non-respect d’un texte réglementaire ou d’un texte de loi, soit une « erreur de droit ». Il peut s’agir par exemple d’une mauvaise mise en application (ou de l’absence totale de mise en application) d’une nouvelle règle d’hygiène et de sécurité au sein de l’entreprise, ce qui a entraîné ensuite un accident du travail.
  • Le non-respect des statuts de l’entreprise. On peut citer ici l’absence ou le retard de convocation de l’assemblée générale pour un motif justifiant pourtant sa saisine, le lancement de l’entreprise sur un nouveau marché non prévu dans son objet social, le court-circuitage des organes de direction dans la prise de décision…
  • Une faute de gestion comme une erreur dans la tenue de la comptabilité, un endettement excessif et sans fondement de la société, une politique de dividende trop généreuse à l’égard des actionnaires, une cessation de paiement survenue de façon beaucoup trop tardive…
  • De manière plus générale, les omissions et négligences de toutes sortes.

Deux garanties de base prévues :

L’assurance du dirigeant contient systématiquement deux garanties de base, qui font tout son intérêt. Dès lors que la responsabilité civile personnelle de l’assuré est mise en cause en tant que dirigeant de l’entreprise, l’assureur intervient pour :

  1. Couvrir l’ensemble des frais de défense, au civil mais aussi au pénal. Le contrat d’assurance retient généralement une conception assez large de ces frais de procédure, et inclut par exemple les frais consentis par l’assuré pour se présenter à une comparution, les honoraires de l’avocat, le paiement d’une caution…
  2. Prendre à sa charge les dommages et intérêts prononcés par une juridiction civile. Le dirigeant n’est ainsi plus redevable sur ses deniers personnels d’une faute de nature civile qu’il aurait commise dans l’exercice de ses fonctions. Il s’agit d’une excellente formule pour protéger sa famille et ses biens dans la mesure où les montants en jeu sont parfois considérables.

Notre conseil : tenez-vous informé sur vos droits et vos obligations afin de prévenir la naissance d’un litige et ainsi éviter d’être attaqué en justice.

 

(source : jechange.fr)

Le PERP (Plan d’Epargne Retraite Populaire)

Le plan d’épargne retraite populaire (Perp), créé par la loi du 21 août 2003, permet à chacun de se constituer une épargne retraite, en complément des régimes de retraite obligatoires par répartition.

Objet et durée du Perp :

Destiné à la constitution d’un complément de retraite, le contrat d’assurance souscrit dans le cadre du Perp est un produit d’épargne de long terme qui peut être versé sous plusieurs formes à compter de la liquidation de la retraite obligatoire ou à l’âge de 62 ans.

–          Bénéficier d’une rente viagère en complément de sa retraite

La rente viagère est payable à compter de la liquidation de retraite obligatoire ou à l’âge de 62 ans.

–          Disposer d’un capital au moment de sa retraite pour acquérir une résidence principale

Le Perp permet également de se constituer une épargne pour acquérir une résidence principale (en accession à la première propriété ou à condition de ne pas avoir été propriétaire pendant les deux ans précédant la retraite), à compter de son départ en retraite ou à l’âge de sa retraite, payable par un versement en capital.

–          Disposer d’un capital à hauteur de 20 % de l’épargne constituée et d’une rente viagère en complément de sa retraite

La loi prévoit aussi une possibilité de sortie sous forme de capital à hauteur de 20 %.

Le Perp est un contrat de long terme, bloqué jusqu’à l’âge de la retraite mais il est possible de récupérer l’épargne en cours de contrat, dans certaines situations :

invalidité ; expiration des droits aux allocations chômage pour les salariés ou liquidation judiciaire pour les non-salariés ; absence de mandat social ou de contrat de travail depuis deux ans au moins à compter du non-renouvellement de leur mandat social ou de leur révocation pour les mandataires sociaux qui n’ont pas liquidé leur pension dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse ; décès du conjoint ou du partenaire de pacs ; surendettement ; cessation d’activité non salariée de l’assuré à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire dès lors qu’une situation le justifie selon le président du tribunal de commerce auprès duquel est instituée une procédure de conciliation, et qui en effectue la demande avec l’accord de l’assuré ;

ou, sous certaines conditions de revenus, si l’épargne est inférieure à 2000 euros et si le Perp n’a pas fait l’objet de versements au cours des quatre années précédant la demande de rachat.

 

 

 Fiscalité du Perp

La fiscalité des cotisations :

Les cotisations versées sur un Perp sont déductibles du revenu global dans la limite d’un plafond égal à 10 % des revenus professionnels de l’année précédente, retenus dans la limite de 8 fois le Plafond annuel de la sécurité sociale (PASS) de l’année précédente ou 10 % du PASS de l’année précédente si ce montant est plus élevé.

PASS : plafond annuel de la Sécurité sociale

La fiscalité des prestations :

Les prestations de services au dénouement du Perp sont imposées selon les règles applicables aux pensions et retraites qui prévoient l’application d’un abattement de 10 % pour l’ensemble des pensions reçues. Le seuil et le plafond de cet abattement sont réévalués chaque année.

Versements des cotisations du Perp :

Contractuellement définis dans chaque Perp, les versements sont libres (montant des cotisations et calendrier) ou programmés en fonction d’un calendrier de versements mensuels, trimestriels, annuels…

L’information de l’assuré :

Chaque année, l’assuré reçoit notamment une information sur :

–          La rente viagère acquise à la fin de l’adhésion, estimée en fonction des versements effectués ;

–          Les conditions du transfert possible sur un autre Perp.

(source ffa-assurance)

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