Le PERP (Plan d’Epargne Retraite Populaire)

Le plan d’épargne retraite populaire (Perp), créé par la loi du 21 août 2003, permet à chacun de se constituer une épargne retraite, en complément des régimes de retraite obligatoires par répartition.

Objet et durée du Perp :

Destiné à la constitution d’un complément de retraite, le contrat d’assurance souscrit dans le cadre du Perp est un produit d’épargne de long terme qui peut être versé sous plusieurs formes à compter de la liquidation de la retraite obligatoire ou à l’âge de 62 ans.

–          Bénéficier d’une rente viagère en complément de sa retraite

La rente viagère est payable à compter de la liquidation de retraite obligatoire ou à l’âge de 62 ans.

–          Disposer d’un capital au moment de sa retraite pour acquérir une résidence principale

Le Perp permet également de se constituer une épargne pour acquérir une résidence principale (en accession à la première propriété ou à condition de ne pas avoir été propriétaire pendant les deux ans précédant la retraite), à compter de son départ en retraite ou à l’âge de sa retraite, payable par un versement en capital.

–          Disposer d’un capital à hauteur de 20 % de l’épargne constituée et d’une rente viagère en complément de sa retraite

La loi prévoit aussi une possibilité de sortie sous forme de capital à hauteur de 20 %.

Le Perp est un contrat de long terme, bloqué jusqu’à l’âge de la retraite mais il est possible de récupérer l’épargne en cours de contrat, dans certaines situations :

invalidité ; expiration des droits aux allocations chômage pour les salariés ou liquidation judiciaire pour les non-salariés ; absence de mandat social ou de contrat de travail depuis deux ans au moins à compter du non-renouvellement de leur mandat social ou de leur révocation pour les mandataires sociaux qui n’ont pas liquidé leur pension dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse ; décès du conjoint ou du partenaire de pacs ; surendettement ; cessation d’activité non salariée de l’assuré à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire dès lors qu’une situation le justifie selon le président du tribunal de commerce auprès duquel est instituée une procédure de conciliation, et qui en effectue la demande avec l’accord de l’assuré ;

ou, sous certaines conditions de revenus, si l’épargne est inférieure à 2000 euros et si le Perp n’a pas fait l’objet de versements au cours des quatre années précédant la demande de rachat.

 

 

 Fiscalité du Perp

La fiscalité des cotisations :

Les cotisations versées sur un Perp sont déductibles du revenu global dans la limite d’un plafond égal à 10 % des revenus professionnels de l’année précédente, retenus dans la limite de 8 fois le Plafond annuel de la sécurité sociale (PASS) de l’année précédente ou 10 % du PASS de l’année précédente si ce montant est plus élevé.

PASS : plafond annuel de la Sécurité sociale

La fiscalité des prestations :

Les prestations de services au dénouement du Perp sont imposées selon les règles applicables aux pensions et retraites qui prévoient l’application d’un abattement de 10 % pour l’ensemble des pensions reçues. Le seuil et le plafond de cet abattement sont réévalués chaque année.

Versements des cotisations du Perp :

Contractuellement définis dans chaque Perp, les versements sont libres (montant des cotisations et calendrier) ou programmés en fonction d’un calendrier de versements mensuels, trimestriels, annuels…

L’information de l’assuré :

Chaque année, l’assuré reçoit notamment une information sur :

–          La rente viagère acquise à la fin de l’adhésion, estimée en fonction des versements effectués ;

–          Les conditions du transfert possible sur un autre Perp.

(source ffa-assurance)

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La retraite Madelin

L’allongement de l’espérance de vie est une bonne nouvelle pour chacun de nous…

Mais le vieillissement de la population entraîne de fortes interrogations sur la retraite et son financement.

Depuis plus de 20 ans, les différentes réformes se traduisent toujours par une baisse des retraites obligatoires.

Nous vivons plus longtemps… mais avec moins d’actifs pour financer nos retraites.

Exemple :

Monsieur Paul

  • Artisan boulanger
  • 40 ans.
  • Revenu brut de fin de carrière estimé à 50 000 € par an, soit 4 167 € par mois.

Retraite estimée à 65 ans : 23 693 € par an, soit 1 974 € par mois.

Soit une perte de revenus de – 53 %

Aujourd’hui, nous conseillons la constitution d’épargne retraite complémentaire pendant la période d’activité, pour en percevoir les fruits (sous forme de rente) au moment de la retraite tout en bénéficiant d’économies d’impôts avec la loi Madelin.

Pour les travailleurs indépendants, les cotisations sont déductibles du bénéfice imposable, dans le respect des limites en vigueur (article 154 bis du Code général des impôts).

Exemple : pour un versement de 300 € par mois, soit 3 600 € à l’année, l’économie d’impôt s’élève à 1 080 € (hypothèse de TMI (tranche marginale d’imposition) de 30 %).

Pour que l’effort d’épargne profite également au conjoint et aux proches, il existe plusieurs options de rente.

Pour plus d’informations sur le contrat retraite Madelin, contactez-nous, sans engagement (bilan gratuit).

(source : generali)

Point sur l’assurance scolaire

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Tous les ans, à la rentrée des classes, les parents sont sollicités pour souscrire une assurance scolaire auprès d’assureurs spécialisés.

Et chaque année ils se demandent si leurs enfants sont bien couverts face aux risques de l’école.

À l’école, comme ailleurs, les dommages causés aux autres ont l’obligation légale d’être réparés. C’est pourquoi les contrats d’assurance multirisques habitation comprennent toujours une garantie «responsabilité civile familiale». Cette dernière est aussi conçue pour couvrir les enfants de l’assuré durant le temps scolaire.

Néanmoins, cette assurance n’est pas toujours nécessaire. Explications.

Pas d’assurance pour les activités scolaires

Durant les activités scolaires normales aucune assurance scolaire n’est obligatoire même si la plupart des établissements en exige une.

En effet, tout ce qui concerne l’emploi du temps des élèves relève de la responsabilité de l’établissement. Ainsi, tant que les activités sont obligatoires, aucune assurance scolaire ne peut être exigée. On parle ici, bien sûr, des temps de présence en classe, mais aussi des sorties imposées, par exemple, au gymnase, à la piscine, ou au cinéma.

Les activités extra-scolaires à assurer

Contrairement aux précédentes, les activités facultatives proposées aux élèves ne relèvent pas de la même réglementation. Même si elles sont organisées par l’école, elles n’ont aucun caractère obligatoire. Et dans tous ces cas, si la famille a le choix d’y envoyer ou non l’élève, qu’il s’agisse d’une classe verte ou d’une sortie culturelle, l’assurance scolaire est nécessaire. D’ailleurs, avant la sortie ou le séjour, l’établissement demande toujours aux parents de fournir la preuve de la couverture de l’enfant.

À noter:

Le temps de cantine entre aussi dans ce cadre. Si votre enfant y est inscrit, une assurance scolaire se révèle indispensable pour couvrir à la fois les dommages qu’il peut commettre et ceux qu’il peut subir, y compris durant les trajets.

Les activités périscolaires s’assurent aussi

Les activités périscolaires sont proposées par les communes durant l’interclasse de midi, le soir après l’école ou le mercredi après-midi. Et là encore, même si elles se déroulent à l’école, elles n’entrent pas dans le cadre du temps scolaire obligatoire. Elles ne sont donc couvertes ni par l’établissement, ni par la commune. Les parents sont donc astreints à assurer leurs enfants. Attention aux doublons!

En conclusion, en période scolaire, les temps durant lesquels l’élève aura besoin d’une assurance dédiée sont finalement assez nombreux. D’où la légitime question : faut-il souscrire un contrat spécifique ou bien l’assurance multirisque habitation suffit-elle?

Cette dernière comporte, en général, une garantie couvrant correctement les enfants à l’école pour les dommages qu’ils sont susceptibles de causer mais la couverture de ceux qu’ils peuvent causer n’est pas prévue et doit faire l’objet d’une garantie séparée.

Avant de souscrire une assurance supplémentaire, interrogez nous. Nous ferons le point avec vous pour savoir si votre contrat actuel permet à votre enfant d’aller à l’école et de vivre sa scolarité en toute sécurité.

Pour information, nous pouvons garantir vos enfants à partir de 9.90€/an TTC.

(source le Figaro)

 

 

 

La complémentaire santé collective

 

Qu’est-ce que le panier de soins ?

Dans le cadre de la généralisation de la complémentaire santé mise en place depuis le 1er janvier 2016, le contrat responsable impose aux entreprises de proposer à leurs salariés un panier minimum de garanties : le panier de soins . De quoi s’agit-il ?

Le panier de soins ANI représente l’ensemble des produits, services et prestations de santé auxquels chaque salarié doit pouvoir accéder quel que soit son salaire ou son statut dans l’entreprise.

Ce sont ces garanties minimales qui doivent obligatoirement être proposées à tous les salariés depuis le début de l’année, et financées par l’entreprise au moins à hauteur de 50%. Elles comprennent :

– la prise en charge à 100% du ticket modérateur sur les consultations et actes médicaux et sur la majorité des frais de pharmacie (à l’exclusion de l’homéopathie, des cures thermales et des médicaments remboursés à 15% et 30%).

– la prise en charge intégrale et sans limitation de durée du forfait journalier hospitalier ;

– la prise en charge des soins dentaires prothétiques et soins d’orthopédie dentofaciale à hauteur d’au moins 125% de la base de remboursement de la Sécurité sociale ;

– en optique, un forfait minimum est obligatoirement pris en charge tous les deux ans (ou tous les ans pour les mineurs et en cas d’évolution de la vue du bénéficiaire) pour un équipement composé de 2 verres et d’une monture. Le montant du forfait varie selon le degré de correction. Concernant les lentilles, il n’existe aucune obligation.

C’est donc le panier de soins composé des garanties minimales ci-dessus qui correspondent au contenu minimal des contrats complémentaires santé en entreprise réglementés depuis le 1er janvier 2016.

Ce nouveau dispositif concerne 15% des salariés en France, soit près de 4 millions de collaborateurs, et s’applique à toutes les entreprises du secteur privé, quels que soient le secteur d’activité ou la taille.

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La complémentaire santé collective, comment ça marche ?

Avec la loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi, issu de l’Accord National Interprofessionnel (l’ANI), les entreprises du secteur privé vont devoir mettre en place, à compter du 1er janvier 2016, une complémentaire santé collective pour l’ensemble de leurs salariés.

Cela concerne les entreprises qui n’ont pas encore mis en place de couverture santé collective ou celles qui en disposent déjà d’une mais dont les garanties sont moins avantageuses que celles imposées par la loi et dont la participation financière de l’entreprise est inférieure à 50 %.

L’ANI prévoit un socle de garanties minimales comme le ticket modérateur, le forfait journalier hospitalier, les soins dentaires ou le forfait optique pour couvrir les frais de santé des salariés. L’entreprise prend en charge 50 % de cette couverture. Les salariés peuvent renforcer ces garanties avec une sur-complémentaire en fonction de leurs besoins.

Par ailleurs, l’employeur est dans l’obligation d’étendre la couverture prévoyance-santé des salariés qui quittent l’entreprise pendant au maximum 12 mois après leur départ. Les dispositions de l’ANI auront certainement un impact sur le budget des entreprises qui ne disposent pas encore de contrat de santé collectif. Toutefois, ces entreprises pourront bénéficier d’avantages fiscaux tels que la déduction de 50 % sur les charges patronales et de 33 % sur le bénéfice imposable.

Depuis le 1er janvier 2016, tous les salariés doivent bénéficier de cette couverture santé collective comportant les garanties minimales obligatoires. La mise en place peut se faire par accord de branche, par accord d’entreprise ou par décision unilatérale de l’employeur. Dans le premier cas, l’accord de branche définit le contenu et le niveau des garanties, la répartition des cotisations entre employeur et salariés ainsi que le délai de mise en place, et cela jusqu’en juin 2014. En cas d’accord d’entreprise, l’employeur doit alors ouvrir les négociations avec son délégué syndical avant décembre 2015 et négocier une couverture pour tous les salariés. Si aucun accord de branche ni accord d’entreprise n’a été trouvé, l’employeur devra mettre en place, par décision unilatérale, une couverture santé pour tous ses salariés, avec un panier de garanties minimales précisé par décret.

Enfin, notez que les entreprises peuvent choisir librement l’organisme assureur de leur choix, même en cas d’accord de branche.

 

(source : new-assurances)